6 Octobre 2014

Historique des événements

Événements 2014

Janvier 2014 : Qui sera le suivant ?

La mission SMOS-Next HR soutenue par la communauté scientifique du secteur de l'hydrologie et des sciences de la Terre a été proposée en réponse à l'appel à idée lancé en juin dernier dans le cadre du séminaire de prospective scientifique de mars 2014 du CNES. Un comité d'utilisateurs (science et applications) s'est réuni pendant 2 jours au CESBIO mi-janvier, pour établir le document de "besoins mission". 14 personnes, représentants de diverses communautés allant des océans (hauturier et côtier) aux terres émergées (agriculture et hydrologie) en passant par la cryosphère (glace de mer et calottes polaires) étaient présentes.

 deux satellites en formation
Illustration d'une configuration possible de SMOS-Next : deux satellites en formation

Le nouveau SMOS repose sur une idée innovante proposée par le CESBIO de reconstruction par interférométrie spatio-temporelle 1D des observations en Bande-L. La résolution spatiale est améliorée d'un facteur 10. Cet avant projet est étudié par le Plateau d'Architecture des Systèmes Orbitaux (PASO) du CNES.

Les conclusions du séminaire de prospective scientifique seront présentées fin Mars 2014 au Comité des Programmes Scientifiques du CNES.

En attendant SMOS-Next, SMOS continue à fournir d'excellentes données que l'on peut de procurer à l'ESA pour les niveaux 1 et 2 et au CATDS (Centre Aval de Traitement des Données Smos) pour les niveaux 3 et 4.

Lire la nouvelle dans son intégralité sur le site web du CESBIO.


Janvier 2014 : Qu'y a-t-il en dessous ?

À environ mille kilomètres de la côte et à plus de 3000 m au-dessus du niveau de la mer, "Dôme-C" sur le plateau Antarctique est l'un des points les plus isolés et les plus froid sur Terre. Avec très peu de chutes de neige, c'est aussi extrêmement sec, un véritable désert blanc.

Bien que bénéficiant d'un environnement très dur, ces conditions sont très stables. C'est donc un endroit idéal pour vérifier la validité des données des satellites d'observation de la Terre de l'ESA : SMOS et GOCE.

SMOS transporte un radiomètre micro-ondes en bande L qui prends des images de "température de brillance" pour mesurer l'humidité des sols et la salinité des océans. GOCE a cartographié la gravité de la Terre avec une précision sans équivalent pendant plus de quatre ans.

SMOS et GOCE utilisent des instruments complètement différents pour mesurer des aspects complètement différents de la Terre. Néanmoins, les mesures prises par les deux types de capteurs montrent des formes similaires lors d'une campagne éroportée avec survol de la glace de l'Antarctique.

Une campagne aéroportée qui a eu lieu au-dessus du Dôme-C en Antarctique pour valider les données des missions de l'ESA SMOS et GOCE a révélé une similarité remarquable entre les formes spatiales observées par les instruments micro-onde et gravité. © S. Kristensen and F. Forsberg, DTU
Une campagne aéroportée qui a eu lieu au-dessus du Dôme-C en Antarctique pour valider les données des missions de l'ESA SMOS et GOCE a révélé une similarité remarquable entre les formes spatiales observées par les instruments micro-onde et gravité. © S. Kristensen and F. Forsberg, DTU

Lire la nouvelle dans son intégralité sur le site web de l'ESA (en anglais).


Événements 2013

Octobre 2013 : SMOS voit trois Cyclones

La mission de l'ESA a suivi les récentes tempêtes en Asie sur terre comme sur les océans. Au cours des trois dernières semaines, l'activitécyclonique tropicale c'est intensifiée au-dessus des mers bordant le sud et l'est de l'Asie.

Le cyclone Phailin a commencé à se former le 4 octobre dans le golf de Thaïlande, avant de se déplacer ver le nord-ouest à travers la Baie du Bengal et toucher terre au nord de l'Indie. Les cyclones Nari et Wipha se sont ensuite formé le 8 octobre : Nari à l'ouest des Philippines et Wipha à l'est de Guam.

Au cours de ces trois cyclones, le satellite SMOS de l'ESA (Soil Moisture and Ocean Salinity), a pris des mesures des vitesses de vents de surface sous ces tempêtes.

Le radiomètre micro-onde de SMOS a mesuré les vitesses des vent de surface de trois cyclones différents entre le 10 et le 15 octobre 2013. © ESA/IFREMER/CLS/CATDS/CNES
Le radiomètre micro-onde de SMOS a mesuré les vitesses des vent de surface de trois cyclones différents entre le 10 et le 15 octobre 2013. © ESA/IFREMER/CLS/CATDS/CNES

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Juin 2013 : SMOS cartographie des quantités record d'eau dans les sols avant les inondations en Allemagne

Alors qu'une partie de l'Europe centrale se débat avec les inondations les plus étendues depuis des siècles, les prévisionnistes espèrent que le satellite SMOS de l'ESA pourra aider à améliorer la précision des prévisions d'inondations dans le futur.

L'animation montre les sols humides en bleu et les sols plus secs en jaune. © CESBIO/ESA
L'animation montre les sols humides en bleu et les sols plus secs en jaune
© CESBIO/ESA

Ces cartes ont été réalisées par le CESBIO, en prenant les données issues du DPGS (ESAC). D'autres cartes de niveau supérieur seront émises par le CATDS (Centre Aval de Traitement des Données SMOS).

L'inondation massive que l'Europe centrale subit actuellement est due à un printemps humide et des fortes pluies soudaines. Avant les pluies torrentielles, SMOS a montré que les sols en Allemagne montraient des niveaux record d'humidité, en fait, les plus hauts jamais observés.

Fin mai, nous voyons que les sols sont presque complètement saturés, avec des valeurs record d'humidité. Plus de pluies signifie donc qu'elles ruissellent immédiatement car les sols ne peuvent plus l'absorber, ce qui résulte en ces terribles inondations.
Les centres de prédictions météorologiques numériques évaluent à l'heure actuelle la possibilité d'utiliser les données SMOS pour améliorer les prévisions météorologiques et d'inondations, ainsi peut-être nous pourrons prédire avec une meilleure précision ces événements dans le futur.

Le satellite SMOS est un programme en coopération ESA/CNES/CDTI. Les équipes opérationnelles du CNES veillent à maintenir une haute disponibilité du satellite, afin que ses précieuses données puissent être analysées, y compris en cas d'événement inattendu et soudain.

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Février 2013 : SMOS : Le succès mondial continue

Au cours des trois dernières années, la mission SMOS de l'ESA a fourni des informations plus précises sur l'humidité des sols et la salinité des océans à l'échelle mondiale. SMOS apporte un nouvel éclairage sur les méandres du Gulf Stream, et ceci n'est qu'une des nombreuses réussites de ce satellite.

Salinité de surface et courants - © IFREMER, ESA
Salinité de surface et courants
© IFREMER, ESA

Les données de salinité de SMOS montrent que l'eau chaude et salée est transportée vers le nord par le Gulf Stream et rencontre l'eau plus froide et moins salée transportée vers le sud le long de la côte Est de l'Amérique par le Courant du Labrador. Cette rencontre cause de forts gradients latéraux, menant à des processus de mélange des masses d'eau au large du Cap Hatteras.

Les observations de SMOS permettent de tracer et de suivre les tourbillons résultants qui ont été "éjectés" du courant et forment des petites zones d'eau chaude et salée dans le Courant du Labrador, et des zones d'eau plus froide et plus douce dans le Gulf Stream.

SMOS est capable de suivre la dynamique de ces processus grâce à sa haute résolution et un temps de revisite court. Ceci donne aux scientifiques une nouvelle vision de la façon dont les échanges de sel se font aux frontières des courants - une clé pour mieux comprendre le "tapis roulant" de la circulation océanique mondiale.

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Événements 2012

9 Novembre 2012 : SMOS a traqué la super tempête Sandy

Quand des millions de personnes se préparent pour l'arrivée de phénomènes météorologiques extrêmes, on a besoin d'autant d'informations que possible pour prédire la force de la tempête qui arrive. La mission SMOS de l'ESA a montré à nouveau sa polyvalence en capturant des mesures uniques de l'ouragan Sandy.

Sandy était un ouragan hybride inhabituel, captant l'énergie de l'évaporation de l'eau de mer comme un ouragan ainsi que de la différence de température de l'air comme une tempête d'hiver. Ces conditions ont généré une super tempête qui c'est étendue sur 1800 km.

Alors qu'il était en orbite, le satellite a croisé plusieurs parties de l'ouragan Sandy au minimum huit fois pendant que la tempête balayait la Jamaïque et Cuba depuis le 25 octobre, jusqu'à son arrivée sur terre au New Jersey, US, quatre jours plus tard.

Les données de ces rencontres ont été utilisées pour évaluer la vitesse du vent au-dessus de la surface de l'océan.

Evaluation de la vitesse des vents (km/hr) à partir des données SMOS le long du passage de l'ouragan Sandy. Crédits : Ifremer
Evaluation de la vitesse des vents (km/hr) à partir des données SMOS le long du passage de l'ouragan Sandy. S'étendant sur 1800 km, cette super tempête est la plus grande enregistrée en Atlantique, dévastant une partie des Carïbes et le nord-est des USA en octobre 2012. Le radiomètre micro ondes SMOS, fonctionnant en bande L, a la capacité unique de voir à travers les nuages et la pluie pour fournir des évaluations fiables de la vitesse des vents de surface dans de fortes tempêtes.
Crédits : Ifremer.

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5-9 Novembre 2012 : Session de formation SMOS

Une opportunité d'apprendre comment travailler avec les produits Humidité des Sols, Salinité des Océans et Température de brillance de cette mission satellite pionnière.

Pour plus d'informations


Octobre 2012 : SMOS voit mieux la salinité

Les mesures d'observation de la Terre ne devraient pas être mises en doute. L'ESA compare les valeurs de la salinité de surface mesurées par les balises flottantes pour confirmer les mesures de la mission SMOS.

Comme avec les autres mission d'observation de la Terre, il est important de valider les valeures acquises depuis l'espace. Ceci implique de comparer les données satellite avec les mesures prises directement dans l'eau.
Pour SMOS, cela signifie comparer ses valeurs aux données des balises flottantes ou dérivantes qui mesurent la salinité des océans à diverses profondeurs.

 ESA
SMOS fournit des mesures de salinité de surface pour une zone de 40x40 km², alors que les balises Argo fournissent des données punctuelles de salinité. Crédits : ESA

Un des réseaux majeurs de balises dérivantes in-situ est Argo. Le réseau, impliquant plus de 50 organismes de recherches ou opérationels dans plus de 30 pays, utilise des balises autonomes pour collecter les données de température, salinité et courants profonds.
Avec plus de 3500 balises dérivantes actives, les balises Argo acquièrent des données in situ dans les 2000 m supérieurs de l'océean.
Ces mesures sont ensuite directement comparées aux données SMOS, qui a leur tour couvrent tout l'océan et fournissent des mesures de salinité des premiers centimètres de la surface des mers.

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Juillet 2012 : SMOS marche à l'eau

Quel est le point commun entre le suivi de la banquise et la lutte contre les sauterelles ? Le satellite SMOS.

SMOS marche à l'eau par CNES


3 Juillet 2012 : Les mesures du satellite SMOS s'améliorent quand les radars au sol sont éteints

Plus d'une dizaine de signaux radio qui gênaient la collecte de données de la mission SMOS de l'ESA ont été éteints. L'effort est aussi bénéfique pour les satellites de la NASA tels qu'Aquarius, qui mesure la salinité des océans à la même fréquence.

 N. Reul, IFREMER/CATDS
Les deux images montrent la salinité moyenne mensuelle de la surface aux latitudes nord mesurée par SMOS. En mai 2011, l'interférence de fréquence (radio frequency interference RFI) gênait encore la lecture de la salinité. Plus d'une dizaine de RFIs ont été éteintes avant mai 2012, rendant les mesures de salinité suivantes plus précises.
Crédits : N. Reul, IFREMER/CATDS

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19 Juin 2012 : Plus de 30 ans d'observations d'humidité des sols mondiale pour des applications climat

L'eau contenue dans le sol joue un rôle important dans le climat. La base de données publiée par l'ESA est le premier enregistrement de l'humidité des sols par télédétection couvrant la période 1978 à 2010 - un prédécesseur des données maintenant fournies par la mission SMOS de l'ESA.

La base de données est maintenant disponible pour la communauté scientifique pour des analyses rétroactives et la validation des modèles climatiques.

Lire la nouvelle dans son intégralité sur le site web de l'ESA (en anglais)


Juin 2012 : Grâce à SMOS, l'institut A. Wegener découvre que la route des pôles s'ouvrirait plus tôt que prévu

Le Passage Nord-Est, la route maritime le long de la côte nord de la Russie, devrait être dégelée à nouveau tôt cet été. La prévision à été faite par des physiciens de glace de mer, de l'Institut Alfred Wegener pour la Recherche Polaire et Marine de l'Association Helmholtz. Cette prévision est basée sur une série de vols avion qui ont pris des mesures au-dessus de la Mer de Laptev, une mer marginale de l'Océan Arctique. Ce plateau océanique est reconnu par les experts comme étant "l'usine à glace" pour la glace de mer Arctique. A la fin de l'hiver dernier les chercheurs ont découvert de larges zones de glace fine pas suffisamment épaisse pour résister à la fonte de l'été.

Les mesures du satellite SMOS de mars et avril de cette année confirment que les zones de glace fine découvertes par l'équipe de l'expédition n'étaient pas qu'un phénomène local : "Une large partie du Passage Nord-Est se caractérisait par de la glace fine à la fin de l'hiver", dit Thomas Krumpen, membre de l'expédition.

 Lars Kaleschke, KlimaCampus, Université de Hambourg
L'épaisseur de la glace de mer dans la Mer de Laptev à la fin de l'hiver précédent (20 avril 2012) : l'épaisseur de glace de mer a été déterminée avec le satellite SMOS qui peut mesurer l'épaisseur de glace jusqu'à 50 centimètres. La ligne noire montre le tracé du vol de la mission. Données SMOS : Lars Kaleschke, KlimaCampus, Université de Hambourg

Lire la nouvelle dans son intégralité sur le site web "Watts Up With That?" (en anglais)


Juin 2012 : 2012 est l'année européenne de l'eau

Pour comprendre et recenser cette ressource fondamentale à l'échelle planétaire, les moyens spatiaux sont une aide précieuse. Vue de l'espace, la Terre est bel et bien la planète bleue. Et pour cause, elle est recouverte d'eau à plus de 70 %. Certains satellites ont pour mission de quantifier et surveiller l'eau, ressource environnementale de première importance.

De l'humidité du sol aux besoins d'irrigation. Interview de Yann Kerr, principal investigateur de la mission SMOS
De l'humidité du sol aux besoins d'irrigation
Interview de Yann Kerr, principal investigateur de la mission SMOS

Pourquoi traquer l'humidité des sols et la salinité des océans avec SMOS ? Réponse de Juliette Lambin et Yann Kerr
Pourquoi traquer l'humidité des sols et la salinité des océans avec SMOS ?
Réponse de Juliette Lambin et Yann Kerr

Lire la nouvelle dans son intégralité sur le site web du CNES


Mars 2012 : Sécheresse en Europe de l'Ouest

L'Europe de l'Ouest connaît un déficit notable en eau. L'Angleterre est déjà considérée comme étant en situation dangereuse. SMOS permet de mesurer la quantité d'humidité de la couche supérieure des sols, mais cette sécheresse est bien observée. Elle ne concerne pas uniquement le Royaume Uni, mais aussi l'Espagne comme montré dans la figure ci-dessous.

Humidité des sols dérivées de SMOS en février 2010, 2011 and 2012 (valeurs moyennes), pour des survols montant (correspondant aux mesures le matin à ~ 6am, heure solaire locale). Veuillez noter que le mois de février 2010 était encore le début de la mission et de la phase de recette, ce qui explique certains manquent des les mesures.
Humidité des sols dérivées de SMOS en février 2010, 2011 and 2012 (valeurs moyennes), pour des survols montant (correspondant aux mesures le matin à ~ 6am, heure solaire locale). Veuillez noter que le mois de février 2010 était encore le début de la mission et de la phase de recette, ce qui explique certains manquent des les mesures.

Lire la nouvelle dans son intégralité sur le site web du CESBIO (en anglais)

Lire un autre article sur le sujet sur le site web de l'ESA (en anglais)

Lire aussi un article sur le sujet sur le blog science du journal Libération


Février 2012 : La mission SMOS devient chasseur d'ouragans

L'explorateur de la Terre SMOS de l'ESA a à nouveau montré qu'il dépassait nos espérances. Conçu pour cartographier l'humidité des sols et la salinité des océans, le satellite polyvalent SMOS a démontré qu'il pouvait aussi offrir des informations uniques pour améliorer la prévision des ouragans.

Le capteur de SMOS travaille dans la 'bande L', aux fréquences autour de 1,4 GHz, qui permet aussi de déduire la vitesse des vents de surface au-dessus des océans, même avec des conditions nuageuses et pluvieuses.

Quand les vents atteignent de forces 8 à 9 au-dessus des océans, les vagues déferlantes et les moutons affectent les radiations micro-ondes émises par la surface. Ceci signifie que lorsqu'une tempête se forme, les changements dans les radiations émises peuvent directement être liées à la force du vent.

De plus, les radiations détectées par SMOS sont beaucoup moins perturbées par la pluie et les effets atmosphériques que dans les fréquences plus hautes.

Ce qui signifie que SMOS a le potentiel d'améliorer la précision des prévisions de la force des cyclones tropicaux.

 vents de surface (m/s) resultant de l'ouragan Igor dans l'Atlantique nord du 11-19 septembre 2010. La courbe noire trace l'oil de l'ouragan, fourni par NOAA International Best Track Archive for Climate Stewardship. Crédits : Ifremer-N. Reul
Détecté par SMOS : vents de surface (m/s) resultant de l'ouragan Igor dans l'Atlantique nord du 11-19 septembre 2010. La courbe noire trace l'œil de l'ouragan, fourni par NOAA International Best Track Archive for Climate Stewardship. Crédits : Ifremer-N. Reul

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Événements 2011

Décembre 2011 : SMOS détecte les sols gelés alors que l'hiver s'installe

Le satellite SMOS est conçu pour observer l'humidité des sols et la salinité des océans, mais cette mission innovante montre qu'elle peut aussi offrir de nouvelles informations sur les cycles du carbone et du méthane en cartographiant les sols lorsqu'ils gèlent et dégèlent.

Alors que SMOS fourni des informations essentielles pour la compréhension du cycle de l'eau ainsi que le système climatique, des scientifiques de l'Institut Météorologique Finlandais ont récemment développé une méthode utilisant les donnés de SMOS pour détecter et cartographier les sols gelés. Non seulement l'extension peut être cartographiée, mais la profondeur des couches gelées peut être déduite.

 Institut Météorologique Finlandais
L'animation, montrant le nord de la Finlande, montre la différence très claire entre le 26 novembre 2010 et le 26 novembre 2011. Le gel tardif de cette année est associé au temps doux de cet automne en Europe. Crédits : Institut Météorologique Finlandais

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Décembre 2011 : SMOS cartographie les sols secs d'Europe cet automne

La sécheresse des sols, résultant d'un automne exceptionnellement chaud et sec en Europe, est suivie par la mission SMOS de l'ESA. Les images ci-dessous montrent la comparaison brutale de l'humidité des sols entre novembre 2010 et novembre 2011.

 CESBIO/F. Cabot/Y. Kerr
Des sols beaucoup plus secs sont visibles sur l'Europe ce mois de novembre comparés à la même période l'année dernière. Ces images ont été créées à partir de données de la missions SMOS de l'ESA. Les jaunes indiquent des sols plus sec et les bleus des sols plus humides. Crédits : CESBIO/F. Cabot/Y. Kerr

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Novembre 2011 : Les présentations de l'Atelier Scientifique SMOS qui c'est tenu à Arles du 27 au 29 septembre 2011 sont maintenant disponibles sur le site web de l'ESA


27-29 Septembre 2011 : Atelier Scientifique CNES/ESA SMOS à Arles

L'agence Spatiale Française (CNES) et l'Agence Spatiale Européenne (ESA) organisent conjointement un premier atelier les 27-29 Septembre à Arles, France, pour fournir aux scientifiques et aux utilisateurs des données une opportunité de présenter les résultats de leurs activités de recherche exploitant les données de la mission SMOS. L'atelier traitera à la fois des activités d'étalonnage et de validation ainsi que des activités de recherche.

Plus de détails peuvent être trouvés sur www.smos2011.org

Première page affiche workshopDeuxième page affiche Workshop


10 Mai 2011 : La sécheresse et ses conséquences vues par satellite

Alors que tout l'ouest de l'Europe connaît un printemps exceptionnellement sec, l'Ecosse et l'Irlande étaient confrontées lundi 2 mai à de nombreux départs de feu.
En avril, il n'est tombé que 2/3 des précipitations attendues sur le nord des îles Britanniques, où les températures se sont maintenues pendant tout le mois au-dessus des normales de saison.
La sécheresse, qui affecte tout l'ouest du continent et en particulier la France, est confirmée par les données du satellite SMOS, en orbite depuis 18 mois et dont la mission est d'observer l'humidité des sols.

 CESBIO
La sécheresse observée par SMOS entre 2010 et 2011. Source : CESBIO

Plus de détails sur le blog du CESBIO


1 Février 2011 : Australie et Yasi... Nouvelles inondations ? ... que voit SMOS pour aider les prévisions ?

Dimanche dernier, Andrew Moy a attiré notre attention sur un cyclone qui s'apprête a toucher le Queensland : YASI.
Nous nous sommes donc précipité sur les données SMOS pour voir quelles sont les conditions de surface. En réalité le sol a bien séché ces 15 derniers jours, mais depuis hier nous voyons une humidification autour de MacKay.

Données SMOS du 29 au 31 janvier 2011
Données SMOS du 29 au 31 janvier 2011

Il y a des sols assez humides et c'est loin d'être sec partout...
Selon les prévisions du Bureau de Météorologie australien, Yasi devrait atteindre le continent un peu plus au nord, presque à l'endroit où les sols sont les plus secs...

Prévisions du Bureau de Météorolgie
Prévisions du Bureau de Météorologie

En fonction de la quantité de pluie (nous ne sommes pas spécialistes en la matière) et considérant que l'état de surface est entre assez humide à plutôt mouillé, des inondations peuvent se produire à nouveau.
Nous espérons que le Bureau de Météorologie ainsi que les autres organisations du Queensland et d'Australie pourront interpréter correctement et utiliser cette information pour aider les populations.


Événements SMOS 2010

17 Novembre 2010 : Il y a un an déjà le satellite SMOS était mis en fonctionnement et produisait sa première "image"

Après avoir fêté sa première année en orbite le satellite SMOS lancé le 2/11/2009 de Plesetzk continue à observer avec de plus en plus de précision certains composants du cycle de le l'eau de notre planète. L'instrument fonctionne au-delà de nos prévisions et cette qualité a permis de réaliser pour la première fois une carte mondiale de la salinité des océans et de l'humidité des sols et ce dès le mois d'août 2010. Ce sont donc trois grandes premières que nous fêtons, un interféromètre en orbite, des champs globaux d'humidité superficielle des sols et des mesures de salinité océanique !

Première carte mondiale de salinité de surface des océans et d'humidité des sols, entièrement produite par les données SMOS
Première carte mondiale de salinité de surface des océans et
d'humidité des sols, entièrement produite par les données SMOS.

Bien sur il reste encore des progrès à faire au fur et à mesure que notre compréhension de ces données très novatrices s'améliorera. C'est pour permettre et faciliter ces progrès que le CNES a mis en place un centre aval de traitement des données SMOS, le CADTS, avec une composante opérationnelle qui vient d'être inaugurée à Brest le 15/10/2010 et deux centres de recherche (LOS à Brest et CESBIO à Toulouse), points focaux où la communauté Française pourra travailler à l'amélioration des produits de niveau 3 et 4, et développer de nouvelles applications.


Octobre 2010 : La mission SMOS marque des points dans la lutte / bataille contre les interférences

Les résultats du satellite SMOS de l'ESA sont impressionants, mais la mission a été perturbée en Espagne par des zones d'interférences dues aux transmissions radar, TV et radio dans ce qui devrait être une bande protégée. Des efforts rigoureux ont été faits, notamment par l'ESA, pour influer au niveau des différents états et demander l'arrêt de ces signaux intempestifs. Ces efforts ont porté leurs fruits comme le montre la figure ci-après.

Image des données contaminées Image presque sans interférences
A gauche, image des données contaminées.
A droite, image presque sans interférences

Lire la suite de l'article sur le site de l'ESA (en anglais).


30 Septembre 2010 : Inauguration du CATDS du satellite SMOS à Brest

Le Centre Aval de Traitement des Données SMOS (CATDS), situé au Centre Ifremer de Brest, analyse deux variables clés du suivi du climat : l'humidité des sols et la salinité à la surface des océans. Les chercheurs préparent ensuite ces données qu'ils diffusent aux scientifiques du monde entier, et qui permettent d'étudier le cycle de l'eau afin de mieux comprendre le changement climatique et d'améliorer les prévisions météorologiques.

Lire la suite du communiqué de presse.


30 Aout 2010 : SMOS détecte et suit les panaches d'eau douce de l'Amazone et de l'Orénoque

Sur une année, l'Amazone déverse dans l'Atlantique une quantité d'eau douce représentant ~15% de l'apport total en eau douce dans l'océan global. Entre juillet et octobre, une majeure partie du panache de l'Amazone est emporté au large vers l'Est par le courant nord brésilien dont la veine d'eau principale forme un virage important au nord-ouest de l'embouchure du fleuve. De grands anneaux anticycloniques dont la taille peut dépasser 400 km de diamètre se détachent alors régulièrement de cette veine et peuvent entrainer les eaux de surface désallées du panache à leur périphérie. On s'attend donc à trouver de fortes variations de salinité de surface dans cette région ce qui a été détecté sans ambiguïté dans les mesures SMOS.

Carte de salinité moyenne sur 7 jours de SMOS et mesures optiques CDOM Meris/MODIS moyénnées sur 7 jours en mi-juillet
Carte de salinité moyenne sur 7 jours de SMOS et mesures optiques CDOM Meris/MODIS moyénnées sur 7 jours en mi-août
Images de gauche: Carte de salinité moyenne sur 7 jours de SMOS. Images de droite: Mesures optiques CDOM Meris/MODIS moyénnées sur 7 jours. Haut : mi-juillet 2010. Bas : mi-août 2010. Comme on peut le voir, l'évolution du panache de l'Amazone et de l'Orénoque sont bien visibles sur ces deux semaines.

Lire la nouvelle en entier sur le blog du CESBIO (en anglais).


13 Aout 2010 : Les inondations au Pakistan détectées par SMOS

Depuis la fin juillet, le nord du Pakistan a été affecté par les pires inondations de mémoire d'hommes. La magnitude du désastre est tellement importante que l'inondation peut être suivie par SMOS. Les images suivantes montrent la carte d'humidité des sols du Pakistan avant et après le désastre.


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Lire la nouvelle en entier sur le blog du CESBIO (en anglais).


30 Mars 2010 : Le satellite SMOS gêné par les émissions radio humaines

Polution des données SMOS par les émissions radio humaine
Cette carte de la pollution électromagnétique a été établie à partir des observations de SMOS. Les zones où l'émission parasite est forte et permanente apparaissent sur la carte en rouge, celles où la pollution est intermittente en jaune et vert. Crédit image : CESBIO

Lancé en novembre 2009, le satellite SMOS transmet ses premières données sur la salinité des océans et l'humidité des sols de notre planète. Mais sous le regard de son principal instrument, le radiomètre MIRAS, une intense pollution électromagnétique d'origine humaine s'est révélée...Lire la suite de l'article.


Fin Janvier 2010 : Tenue avec succès de la revue de fin de recette en vol du système SMOS

Cette revue conjointe ESA/CNES a confirmé l'excellent comportement du Satellite et du Système Sol d'opération lors des activités de LEOP (Launch and Early Operation Phase) et de recette en vol. Toutes les opérations ont été réalisée conformément à l'attendu avec en particulier peu d'ergols consommés lors de la mise à poste grâce à une bonne injection par le lanceur (+600m). La revue a autorisé le passage en phase opérationnelle du Système/Satellite SMOS. A noter que les activités de cal/val de la mission sous responsabilité ESA vont se poursuivre jusqu'au mois de Mai 2010.

Présentation également lors de cette revue par le PI des premiers résultats des activités de calibration et de validation de la mission qui montrent des performances mission prometteuses malgré quelques anomalies CU (latch up) qui ont perturbé l'avancement nominal des activités. Le principal problème identifié pour la mission est la présence de nombreuses sources de perturbations électromagnétiques au sol qui émettent dans la bande protégée SMOS. Les dossiers sont en cours de consolidation pour être soumis via l'ESA et le Bureau des Fréquences du CNES vers les autorités en charge de la régulation des fréquences.